18 janvier 2016

Les droits de l'homme

        De nos jours, être humain est devenu sujet des testes. Depuis notre naissance, on est mesuré, comparé, testé. On nous donne un nom, une nationalité, une religion. Tout a été établi avant notre naissance. Parmi les droits de l'homme on trouve les droits à la vie, à la liberté, à la sûreté, à un procès équitable, au respect de la vie privée et familiale, à la liberté de pensée, de conscience et de religion, aux libertés d’expression, de réunion et d’association, au mariage, mais aussi à un recours effectif. Côté face, s’y trouvent l’interdiction de torturer, l’interdiction de l’esclavage et du travail forcé, ou encore celle de discrimination.

Après les attentats, La France prévoit d’enfreindre les Droits de l’homme dans le cadre de l’état d’urgence. Grâce à une dérogation spéciale, la France assouplit donc les règles qui protègent les droits individuels. Quelle que soit la menace planant sur un pays, plusieurs droits sont intangibles. "Il ne peut y avoir de dérogation à l’article 2 (droit à la vie), à l’article 3 (interdiction de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants), à l’article 4, paragraphe 1 (interdiction de l’esclavage), ni à l’article 7 (pas de peine sans loi)". Pour les autres droits il n'y aura plus de garantie.
Y compris, donc, la liberté d’expression (article 10), la liberté de réunion et d’association (article 11), le droit à un procès équitable (article 6), ou encore le respect de la vie privée (article 8). C’est comme ça que l’état d’urgence peut justifier des assignations à résidence, des perquisitions sans contrôle judiciaire, ou pourrait demain justifier dessaisie des données privées. 

Premier article de la déclaration universelle des droits de l'homme dit: "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité". Mais il y a certains qui sont plus égaux que les autres. Ça dépend de la position sociale et le compte en banque. Esprit de fraternité? J'ai jamais vu un patron qui agit dans un esprit de fraternité. Ou un gouvernement, ou un banquier. Le profit avant l'être humain. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. Dites ça aux SDF!

Dans une société ou une certaine catégorie a beaucoup plus qu'il a besoin et une autre catégorie n'a un toit ou des vêtements, on oublie les droits de l'homme. Il y a un paradoxe. Il y a des maisons vides qui servent à personne et des gens qui dorment dans la rue ou dans des foyers. Mais on est né tous égaux.  Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. On a droit au travail, mais ce sont qui ne connaissent pas ce que c'est travailler qui nous conduisent. Ils ne sont pas comme tout le monde. Ils ont des privilèges, le respect des gens. J'ai plus de respect pour un simple ouvrier. 

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. Peut-être est ce valable pour les politiques et les riches qui ont ont des gardes du corps et voyagent en hélicoptère ou jet privé. Le reste du monde n'est pas en sureté. Et les militaires? Leur droit à la vie, à la liberté n'est pas respecté non plus. Pour l'ambition, l’intérêt de certains, ils sont sacrifiés. Alors on était où avec l'esprit de fraternité? Je pense qu'il n'enverraient pas leur frères faire la guerre à sa place? Je ne parlerai même pas de la liberté d'expression, car quand ils nous impose d'être "politically corect", la liberté d'expression est une illusion. Et quand les lobbys des grands multinationales sont plus importants que la santé et le bien être des gens alors on n'est plus libre. Quand des multinationales peuvent traîner des Etats en justice pour imposer leur loi, on se demande -qui est vraiment au pouvoir?



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