27 janvier 2016

Tout le monde veut le bonheur

   Ce blog me donne l'opportunité de réagir à tout ce qui va mal, mais c'est aussi une manière de me souvenir mon chemin avec les succès et les échecs, avec les hauts et les bas. Pour moi écrire c'est agir et réagir. J'observe les choses, je les analyse et je les envois dans le virtuel avec l'espoir que quelqu'un va lire. Je ne m'attends à changer des vies, mais à toucher des âmes. Comme moi, tout le monde veut trouver  le bonheur. Et on a de plus en plus du mal à le trouver. On est trop occupé pour le chercher. Je me souviens qu'au lycée je croyais que je trouverais le bonheur quand je serai à la fac. Quand j'étais à la fac, le bonheur c'était de trouver l'amour. J'avais trouvé quelqu'un, mais je n’étais pas heureuse. Au début j'ai cru que j'avais trouvé le bonheur. L'amour me suffisait.  Pour lui le bonheur n’était pas l'amour. Pour lui le bonheur c'était de voyager, de découvrir d'autres cultures et pays. Quand j'avais 25 ans le bonheur c'était le succès professionnel. L'amour était passé sur le deuxième plan. Et j'étais en couple. C'est l'histoire de ma vie. Quand j’atteins un rêve, je change de rêve. Mais à 30 ans le bonheur c'était d'avoir une famille et des enfants. Toujours en couple depuis l'age de 25 ans je n'avais pas trouvé le bonheur. Quelques années plus tard je l'ai quitté, j'ai tout changé et j'ai trouvé le bonheur: une famille et un enfant. Maintenant j'essaie de vivre dans le présent, vivre ce bonheur tant recherché.

Dans mes articles je parle beaucoup de profiter de l'instant présent. Mais on vit dans une société qui nous pousse vers le passé ou vers le futur. Quand on lit les nouvelles ils nous montre ce que c'est déjà passé. Ou il nous montre des choses qui nous rendent inquiets pour l'avenir: la pollution, la violence, la crise, la guerre, etc. Et du coup on tombe dans les pièges des médias qui sèment en nous au niveau inconscient la peur, l'inquiétude, la négativité, l'impuissance devant tout ça. Les gens ne réagissent même plus. Ils attendent que quelqu'un fasse quelque chose. On se pollue notre âme avec des messages négatifs sans aucun intérêt et sans aucune conséquence. On n'est pas poussé faire quelque chose pour changer quelque chose, on se répète chaque fois qu'on ne peut rien faire. Combien de fois on a pas entendu les gens nous dire ce qu'ils ont vu à la télé? Avec quel but? Ils voulaient juste te tenir au courant, répéter comme une suggestion hypnotique sans penser passer à l'action. Ils défendent même pas une cause, ils n'aident personne, mais ils sont informés. Ils sont fières d'être informés.

Il y a quelques années j'ai vécu sans télé, juste avec l'ordinateur, mais en évitant les nouvelles. J'étais tranquille, même si des fois les gens informés essayaient de me tenir au courant avec les nouvelles. Sans télé j'ai pu lire plus de livres, j'ai pris des cours de secourisme, de salsa, je me suis impliqué dans une association, j'ai médité plus, je me suis occupé d'une personne âgée. D'un seul coup j'avais gagné du temps précieux. Quand on ne regarde plus une émission préféré, une série ou les nouvelles on gagne des heures ou on peut vraiment faire quelque chose d'utile. Maintenant je vis avec mon compagnon qui aime se détendre devant la télé et indirectement je fais pareil. Je joue avec ma fille, je m'occupe d'elle et de la maison, le soir on se détend devant la télé et c'est tout. Je suis plus informée, mais moins active. Je ne prend plus des cours, je ne m'implique plus dans une association et je ne médite que rarement. Et je suis devenue plus inquiète pour l'avenir. Mais il y a quelques mois je suis devenue consciente qu'on ne peut pas être heureux si on vit dans la peur et le souci. Comment vivre sereinement quand se passent tellement choses dans ce monde? On peut éteindre la télé et vivre notre vie. Tout le monde veut être heureux, mais ils ne savent pas comment le chercher. Le bonheur peut être dans les petites choses: quand on joue avec les enfants, quand on embrasse la personne qu'on aime, quand on reçoit un conseil, quand un étranger nous sourit, quand on aide quelqu'un, quand on partage un repas, etc. Le bonheur ne vient jamais quand on est seul. On trouve le bonheur quand on est capable de le partager.

19 janvier 2016

Shopping, méditation et amour

J'écris beaucoup sur ce que se passe dans le monde et je ne peux pas m'empêcher de comparaître cette période avec la période d'avant. J'avoue que maintenant je vis une vie tranquille, je ne sort pas sans mon chéri et on est plus en garde qu'avant. On a bien vu ce que c'est passé à Cologne de Nouvel An. On n'a jamais vu tellement cas d'agressions sexuelles. On n'est plus en sécurité nous les femmes. J'ai voyagé souvent seule. Je suis allée toute seule en Autriche, Suisse, Italie et en France et je ne me suis jamais senti en danger. Maintenant on entend des agressions même dans les trains. Une femme seule est une victime potentielle. 

Il y a cinq ans je suis allée à Nice. Mon avion avait eu de retard et j'avais raté le dernier train vers Paris. C'était nuit, j'étais seule et je ne connaissais personne. J'avais l'intention d'attendre à la gare jusqu'au matin. J'ai pris le tram vers la gare et dans le tram j'ai su que c'était la mauvaise direction. J'étais fatiguée et perdue. Deux filles m'ont dit que la gare était fermée et elles m'ont demandé si j'avais un endroit où dormir. J'ai dit que je vais attendre à la gare. Elles m'ont averti que c'était dangereux la nuit et m'ont dit que nous les femmes devons être solidaires. Très gentiment une d'elle, une tunisienne m'a proposé de dormir chez elle. 

Sa copine était marocaine et était venue en visite. J'ai accepté car j'avais confiance. C'était une confiance dans l'être humain et une foi que rien de mal pourrait m'arriver. Je me suis senti protégée par une force divine. J'ai passée la nuit chez elles et elles m'ont aidé à acheter le ticket de train pour le lendemain. On a mangé des gâteaux et on a raconté nos vies. J'avais trouvé des amies. Le lendemain elles m'ont conduit à la gare. On a échangé les numéros, on a tenu le contact un peu après et un jour le numéro n'était plus disponible. Je ne sait pas ce que c'est passé. Mais je n’oublierai jamais cette nuit. J'étais perdue et quelqu'un m'a trouvé. C'était une expérience humaine extraordinaire.

Dans mes voyage j'ai toujours rencontré des gens exceptionnels qui m'ont appris beaucoup de choses. Vous avez vu le film avec Julia Roberts "Mange, prie, aime"? Moi j'ai lu le livre qui est beaucoup plus complexe. Et c'était une inspiration pour ma vie.Comme la protagoniste j'étais dans une impasse. Ma vie n'était pas comme je l'avais imaginé. J'étais malheureuse dans mon couple, j'avais perdu mon père et mon job ne m'amenait nulle part. J'avais 32 ans et j'étais à la recherche d'un sens de ma vie. Et j'ai commencé à vouloir autre chose. J'ai décidé de faire un voyage avec une copine. Ensemble on a prévu visiter l'Italie et la Suisse. Pour moi c'était un rêve devenu réalité. J'avais toujours voulu visiter Milan. J'ai visité en Italie Milan, Turin, Montreux et Caux en Suisse. En haut de la montagne à Caux, la vie semble sereine. Là-haut j'ai pris une décision qui a changé ma vie. J'avais besoin de partir quelque part loin de tout. J'étais une autre personne quand je suis revenu du voyage. 

J'ai quitté mon copain, mon job et je suis parti loin. J'ai trouvé un job saisonnier en Haute Savoie où j'étais logé et nourri plus un bon salaire. J'étais heureuse. Quand je ne pas je faisais des longues promenades, je lisais, je méditais. Je m'étais éloignée du bruit de la grande ville, de la pollution, du stress. Pour moi ce n'était pas un boulot, mais un moyen de me retrouver. Avant je n'aurais jamais pensé à vivre dans un village de 1000 habitants. J'étais une fille de ville qui aimait sortir, faire du shopping, faire la fête. Mais ça ne me suffisait plus.

C'était une vie vide, superficielle. Là-bas j'avais pas besoin d'être toujours élégante, j'avais pas besoin de m'acheter des vêtements, des sacs à main de marque, des bijoux. J'étais consciente que le shopping ne me remplissait le vide que je sentais. J'étais accro au shopping. Des fois j'achetais des choses qui ne me servait à rien. J'ai tellement de chaussures que j'ai rarement portées. J'ai  acheté des chaussures de 15 m de haut que j'ai du mal à marcher, des robes que j'ai porté seulement deux fois. Je pense qu'être accro au shopping c'est un problème de confiance. Tu cherches l'attention et l'admiration des autres. Moi j'avais besoin qu'on me dise que je suis belle. 

Une fois loin de tout et célibataire je ne cherchais pas à séduire. J'ai commencé à méditer beaucoup. J'analysais ma vie, mes succès et mes échecs. J'essayais de découvrir le sens de mon existence et de réaliser mon destin. Mais c'était dure de contrôler mes pensées. Petit à petit je suis arrivée à développer ma concentration et j'ai commencé un véritable travail sur moi. J'ai changé ma vision des choses, je suis devenu consciente de beaucoup de choses. J'ai appris à vivre le présent, pardonner ceux qui m'avaient blessé autrefois, guérir anciens blessures, m'aimer et aimer les autres. Je reviendrai sur la méditation dans un prochain article. J'ai eu d'autres expériences après avoir quitté la Haute Savoie. Mais deux ans plus tard j'ai trouvé l'amour et une famille. Et je suis maman maintenant. Je suis heureuse. J'ai réalisé mon destin car j'ai eu le courage de partir de zéro. Je suis curieuse de savoir si quelqu'un a eu une expérience qui lui a changé sa vie. J'attends vos commentaires.

18 janvier 2016

Les droits de l'homme

        De nos jours, être humain est devenu sujet des testes. Depuis notre naissance, on est mesuré, comparé, testé. On nous donne un nom, une nationalité, une religion. Tout a été établi avant notre naissance. Parmi les droits de l'homme on trouve les droits à la vie, à la liberté, à la sûreté, à un procès équitable, au respect de la vie privée et familiale, à la liberté de pensée, de conscience et de religion, aux libertés d’expression, de réunion et d’association, au mariage, mais aussi à un recours effectif. Côté face, s’y trouvent l’interdiction de torturer, l’interdiction de l’esclavage et du travail forcé, ou encore celle de discrimination.

Après les attentats, La France prévoit d’enfreindre les Droits de l’homme dans le cadre de l’état d’urgence. Grâce à une dérogation spéciale, la France assouplit donc les règles qui protègent les droits individuels. Quelle que soit la menace planant sur un pays, plusieurs droits sont intangibles. "Il ne peut y avoir de dérogation à l’article 2 (droit à la vie), à l’article 3 (interdiction de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants), à l’article 4, paragraphe 1 (interdiction de l’esclavage), ni à l’article 7 (pas de peine sans loi)". Pour les autres droits il n'y aura plus de garantie.
Y compris, donc, la liberté d’expression (article 10), la liberté de réunion et d’association (article 11), le droit à un procès équitable (article 6), ou encore le respect de la vie privée (article 8). C’est comme ça que l’état d’urgence peut justifier des assignations à résidence, des perquisitions sans contrôle judiciaire, ou pourrait demain justifier dessaisie des données privées. 

Premier article de la déclaration universelle des droits de l'homme dit: "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité". Mais il y a certains qui sont plus égaux que les autres. Ça dépend de la position sociale et le compte en banque. Esprit de fraternité? J'ai jamais vu un patron qui agit dans un esprit de fraternité. Ou un gouvernement, ou un banquier. Le profit avant l'être humain. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. Dites ça aux SDF!

Dans une société ou une certaine catégorie a beaucoup plus qu'il a besoin et une autre catégorie n'a un toit ou des vêtements, on oublie les droits de l'homme. Il y a un paradoxe. Il y a des maisons vides qui servent à personne et des gens qui dorment dans la rue ou dans des foyers. Mais on est né tous égaux.  Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. On a droit au travail, mais ce sont qui ne connaissent pas ce que c'est travailler qui nous conduisent. Ils ne sont pas comme tout le monde. Ils ont des privilèges, le respect des gens. J'ai plus de respect pour un simple ouvrier. 

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. Peut-être est ce valable pour les politiques et les riches qui ont ont des gardes du corps et voyagent en hélicoptère ou jet privé. Le reste du monde n'est pas en sureté. Et les militaires? Leur droit à la vie, à la liberté n'est pas respecté non plus. Pour l'ambition, l’intérêt de certains, ils sont sacrifiés. Alors on était où avec l'esprit de fraternité? Je pense qu'il n'enverraient pas leur frères faire la guerre à sa place? Je ne parlerai même pas de la liberté d'expression, car quand ils nous impose d'être "politically corect", la liberté d'expression est une illusion. Et quand les lobbys des grands multinationales sont plus importants que la santé et le bien être des gens alors on n'est plus libre. Quand des multinationales peuvent traîner des Etats en justice pour imposer leur loi, on se demande -qui est vraiment au pouvoir?



07 janvier 2016

Quand on était libre

Il y a eu une période quand nous tous on était libre. Quand on pouvait se promener dans la rue sans voir les soldats armés jusqu'au dents. Quand on n'avait jamais peur. Maintenant on est surveillé, fouillé, vérifié, contrôlé. Ouvrez votre sac, disent les caissières. Sans s'il vous plaît ou merci. Sans s'excuser d'avoir douté d'une personne honnête. On part de principe que tout le monde est mauvais. Quand on était libre, on avait confiance, les mauvais étaient les exceptions. Les gens étaient gentils et aimables. On s'entraidait. Quand on achetait les produits frais directement des producteurs, même s' il y avait des vers dans la pomme, ça ne me dérangeait pas car c'est naturel. Quand la pomme qu'on achète maintenant de supermarché n'a ni gout, ni odeur et qui ne s'abime pas, je me demande ce qu'ils ont mis dedans. Quel produits chimiques ils ont mis que même les vers ne veulent pas manger!

Quand on était libre, on cuisinait et on prenait le repas en famille chaque soir. Maintenant on a des plats déjà cuisinés, on les réchauffe et on ne se prend pas la tête. On se préoccupe peu de la qualité de la nourriture, des vitamines et minéraux. Tant que ça remplie l'estomac, c'est bon. Quand on était enfants on n'avait pas des centaines de jouets, mais on appréciait mieux ce qu'on avait. Les vêtements et les gadgets ne nous définissait pas  notre identité. Les enfants ne jugeaient les enfants qui n'avaient pas tous les jouets à la mode. On achetait ce qu'on avait besoin et pas plus. On utilisait les vêtements des grands frères, car ils étaient en bon état.

On vivait pleinement sans prise de tête, on avait des sentiments sans diagnostic. Maintenant on n'est pas triste, on est dépressive, on n'est pas timide, on est asociale, on n'a pas peur, on souffre de paranoïa. Même l'amour l'ont étiqueté comme maladie mentale. Maintenant on se cache derrière un masque pour ne pas être jugés, étiquetés. On est là avec une poker-face. On montre jamais rien. On passe dans la rue et on ne voit rien. Si quelqu'un a besoin d'aide on fait semblent de pas voir. Seulement dans les tragédies on se souvient un peu des autres. Quelques jours. Et après on redevient comme avant. Mais les émotions font de nous des être humains. Les gens ont besoin de sentir. On n'est pas toujours dépressifs. Des fois c'est juste de la tristesse. Et on pleure. Les larmes ne sont pas un signe de faiblesse. Les bébés s'expriment en pleurs. C'est une forme de s'exprimer. On était libre avant. Même dans la douleur, il faut se battre, pas baisser les bras et prendre des médicaments, des drogues ou alcool. C'est une forme de s'enfuir de la réalité. En consomment des drogues tu nourris un réseau criminel et la réalité est toujours pareil après et la douleur plus grande. Tant qu'il y a des acheteurs, les dealers vont continuer leur activité criminelle. Et les gens s'autodétruiront.
On achète plus qu'on peut manger et on jette la moitié. On achète des choses qu'on utilise jamais juste pour les avoir. On voit nos parents pour les grandes occasions. On est toujours trop occupé pour penser aux autres. C'est facile dire: "Tout le monde a des problèmes". Et après fermer les yeux. J'ai des factures à payer et je dois nourrir ma famille. C'est l' individualisme et le principe chacun pour soi qui est la source de nos problèmes. Les grandes entreprises pensent au profit et pas aux gens. Quand ils veulent faire des économies ils virent centaines et milliers des gens. Quand ils veulent encore plus de profit ils vont en Asie où les gens travaillent pour 1 Euro par jour. Quand ils investissent c'est jamais avec leur propre argent, mais avec l'argent de la banque. Il y a des gens qui n'ont jamais assez. Ils détruisent l'environnement, la santé et la vie des gens pour avoir plus d'argent. 

Et nous on pense qu'avoir de la nourriture, payer les factures et les petits plaisirs. On ne voit pas la pollution, les forêts défrichées, les animaux tués, les gens malades. Et on ne voit pas qu'on n'est plus libre. Quand on est libre, l'humanité compte et pas l'argent. Quand on comprendra que l'argent ne se mange pas? On laisse les autres détruire la seule source de nourriture: la terre. On donne le pouvoir de décider ce qu'on mange et combien on dépense. Quand on était libre, on partageait le peu qu'on avait. Maintenant on garde ou on jette. Et c'est pour ça qu'il y a des gens qui ont trop et d'autres pas assez. Le capitalisme c'est pas liberté, c'est la loi des plus forts. La plupart de la population n'a pas le choix. Il vivent d'un jour à l'autre jusqu'à la fin. Ils connaîtront jamais ni la liberté, ni le bonheur. Mais il y avait une fois une période quand on était heureux. Est-ce que c'est trop tard pour nous?

02 janvier 2016

Resolutions pour 2016

      2015 c'est fini. Une année difficile, avec des attentats et des victimes. Avec des réfugiés qui fuient les horreurs d'une guerre qu'ils n'ont pas choisi. Une année pas comme les autres. Qu'est ce qu'on a appris de 2015? Je pense qu'il faut être solidaire l'un avec l'autre. 2016 c'est le future. C'est juste une page blanche. C'est à nous de la remplir. Qui veut le changement? Tous. Qui veut changer? Très peu. La solution est simple: Sois le changement que tu souhaites voir dans le monde, comme disait Gandhi. Mes  résolutions pour  2016? 


Je veux être plus à l'écoute, plus calme, plus généreuse, plus compréhensive, plus aimante. J'aimerais pouvoir avoir une solution magique pour tous les problèmes de la société. Mais la magie n'existe pas. On peut espérer que le monde sera meilleur. Que chaque jour de cette année soit spéciale. Chaque jour soit un jour férié. On peut célébrer l'amour tous les jours de l'année. N'oubliez pas de dire "je t'aime!" à tous ceux qui comptent beaucoup pour nous: les parents, les grand-parents, les frères et sœurs, le conjoint, les enfants. Apprenons nos enfants d'aimer. C'est la meilleure éducation qu'on peut les donner. L'amour fait la différence entre vivre et survivre. L'amour c'est quelque chose qui te connecte avec les autres. C'est ton chez toi, c'est une source d'inspiration, c'est le bout du chemin, c'est paix et harmonie. Quand tu n'as plus d'attentes, des projections, de contrôle, des conditions, tu trouveras un sens dans  ta vie. Comme j'avais dit dans mes articles on mérite d'être exceptionnelle et d'avoir une vie exceptionnelle. Et une vie remplie d'amour est une vie extraordinaire. 
       
Une autre résolution est de poursuivre mes rêves. On a tous des rêves qu'on a abandonné sur notre parcours. Peut-être quelqu'un nous a convaincu que nos rêves sont impossibles. Combien de fois les proches m'ont dit de revenir les pieds sur terre et arrêter de rêver? Mais à la base de tout il y a un rêve. Avant qu'un objet se matérialise, il est une idée au départ. Avant l'arbre il y a la graine. Le rêve c'est comme la graine cachée dans la terre qui va devenir un arbre majestueux. Il faut nourrir ses rêves et les laisser se développer. Il faut apprendre aux enfants de rêver et de transformer ses rêves en réalité. Les gens qui n'ont pas de rêves, ils voient le mauvais coté des choses. Sois  réaliste, disent-ils. Mais la réalité dans leurs yeux est triste et laide. Et ils sont résignés. Ainsi c'est la vie. C'est dure pour tout le monde. Tout le monde a des problèmes. Et si quelqu'un est sorti de lot et a accompli ses rêves c'est juste la chance. 

Cette année je souhaite apprendre des mes erreurs. Car c'est normale faire des erreurs et ne pas réussir depuis début. Mais comment on sait que c'est une erreur? Edison a fait des centaines d'essais quand il a inventé l'ampoule. C'est normale faire plusieurs essais pour arriver à un résultat satisfaisant. Et les essais deviennent des erreurs. Mais on peut apprendre des erreurs. On peut observer, comprendre. Ça ne suffit pas de mettre une étiquette, d'analyser et d'interpréter. Les erreurs deviennent des leçons de vie. Cette année je vais être moins dure avec moi -même et je vais m'arrêter voir la beauté autour de moi. Bonne année! Meilleurs vœux!